Actuellement je consulte les différents sites que je vous ai signalés comme référants en matière de lombricompostage : j'ai bon espoir de trouver des trucs et astuces pour m'aider à transvaser le compost en transformation depuis avril....
Les sites sont très intéressants car ils indiquent bien les inquiétudes de gens.
Chacun s'inquiète pour un aspect différent, qui l'hygiène, qui le souci de bien faire, qui la peur des nuisances, qui la sensibilité aux odeurs.... :) et il faut les en remercier ! Et oui, grâce à leurs retours d'expérience, les lecteurs avertis peuvent réagir beaucoup plus rapidement, presque instinctivement (bah oui il n'y a pas non plus une grosse variété de problèmes rencontrés... juste des déclinaisons individuelles).
Avec quelques règles de base, et la compréhension des grands principes de fonctionnement du lombricompost, tous ces posts nous aident : finalement, rien n'est jamais dramatique, au pire incofortable le temps de la réparation des dégâts, si le sujet n'avait pas été consulté au préalable .. ^^
Donc pour mon LC, j'applique les règles suivantes :
- contrôle visuel de chaque bac quasi quotidien, mélange du compost et enlèvement des traces de vers sur les parois verticales
- respect de la règle des 30% de matière carbonnée (à base de bois, donc carton, journal, mouchoirs, essuie-tout)
- robinet laissé ouvert avec un réceptacle en dessous, dont le contenu est quotidiennement transvasé dans une bouteille (souvent la bouteille d'eau de mon menu à emporter du midi.).
L'application de ces trois règles prend moins de temps que je n'en passe à découper inutilement en petits bouts les épluchures qui leur sont servies..... je sais, mais c'est le coté maternelle qui ressort ... ça prend 5 minutes à tout casser, ouverture, un coup de baguette, pour touiller, j'écrase ce qui vole et les bêtes-à-deux têtes qui se déplacent sur les parois verticales (des moucherons, car les vers sont pudiques et restent dans le compost, eux), et je m'attaque au bac suivant.
Pour le bac à thé, l'ouverture du robinet permet l'aération et l'écoulement potentiellement continu dissuade les vers de se blottir dans cette cachette...
Ensuite, je transvase la gamelle à vers (un pot de fromage blanc dans lequel atterrissent tous les déchets du jour. Comme le pot dispose d'un couvercle, il évite que les moucherons ne pondent sur les déchets.
Une poignée de matière carbonnée là-dessus (plus ou moins 30% du volume) en me servant dans un carton à portée de main. Il stocke toutes les boites à oeufs, rouleaux de papier toilette,rouleaux essuie tout papier, bouts de carton, thé en vrac non consommable, sachets-papier des fruits et légumes provenant du marché. Tout est déchiré grossièrement à la main et jeté dans ce petit carton. Comme ça il est prêt à l'utilisation.
Au final, le contrôle permet le suivi, et le stock de matière carbonné permet la régulation de l'humidité. Le mélange permet de garantir la circulation de l'air pour réguler l'humidité, et gérer les invasions au plus tôt.
Du coup, peu de problèmes, et surtout aucun qui s'installe dans la durée. Tout cela grâce aux mésaventures des précurseurs !!! Moi je leur tire mon chapeau bien bas, et je leur dis : MERCI !