Bon alors mes recherches ont été bouleversées par l'anniversaire de mon ami, qui a permis de inviter les vers à festoyer avec nous. J'espère qu'ils ne s'étoufferont pas de ce gavage, mais après les avoir nourri d'aliments vermifuges, ils ne sont plus à ça près. Au pire, ils sont affamés, et seront ravis de pouvoir se jeter sur cet apport plus gouteux pour eux : carottes, concombres, tomates, coques de pois chiche...

Pour faire suite à mon précédent post, j'avais très rapidement reçu des réponses sur le forum : certains aliments sont vermifuges frais, mais une première décomposition favorisé par les bactéries travailleuses du LC les rendent finalement comestibles aux vers à plus long terme. Donc pas de souci, à priori, la nature suit son cours, il suffit de ne pas noyer les vers dans un monde hostile.

Néanmoins l'éxpérience m'a poussé à rechercher des élements plus précis sur les habitants de mon LC.

Donc après lecture de différents sites (*), je découvre les élements suivants :

L'espèce Eisenia appartient à la famille des vers annelés (ils semblent être composés d'une succession d'anneaux). On les oppose aux vers plats -comme le parasite "Ténia"- ou  aux vers ronds -auxquels appartiennent les nuisibles pour l'homme, les cultures  et le bétail- comme l'Ascaris.

Dans la famille des vers annelés, on retrouve des vers vivants dans les récifs coraliens, notre très commun vers de terre, mais aussi les sangsues.

Vous trouverez la classification exacte de l'espèce Eisenia à droite.

Le LC est habité par des Vers de Fumiers de type Eisenia Andreï (et non pas l'autre espèce très proche de vers Eisenia Fetida). On les distingue par leur couleur.

Sous mes yeux, ils sont d'un rouge vineux et n'ont pas l'anneau de ton jaune propre au fetida. Cette photo  permet de voir les différences.

Ils ne consomment pas non plus la même chose : le Fétida préfère des produits décomposés, l'Andreï se rue sur la matière fraiche.Tout deux vivent en faible profondeur, contrairement au lombric commun.

L'Eisenia est réputé très bon digesteur de matière organique et c'est la raison pour laquelle il est élevé à des fins de compostage. Son élevage ouvre les portes à une nouvelle filière de retraitement des déchets, pour les particuliers, mais aussi les logements collectifs ou les collectivités.

Ils sont également vendus comme appâts, entre autres pour les pêcheurs.

Comme rien de très précis ou très officiel n'a pu être trouvé sur le net, je me fierai donc au forum !!

*  quelques sites consultés :

Wikipédia Eisenia Andreï ou Fetida

Wikipédia Lombricompost

La lombri-station

LombriTek

Bon alors petite précision, je suis absolûment agnostique, mais bon là je n'y croyais tellement plus ....

Pourtant, tout est arrivé comme cela avait été préalablement indiqué  par le site. Il semblerait que je sois un tant soit peu impatiente.

De toutes façons, c'était indiqué dans le blog : au début on veut bien faire, on commence par accumuler en prévision de l'arrivée des vers, et puis à force d'accumuler on se rend compte que le temps passe, et qu'il va falloir apprendre à être patient.... Heureusement qu'ils avaient prévenus !!!

Donc j'ai jeté mes épluchures de bettes, de potiron, mon marc de café, et mes feuilles de tilleul collectées dans la semaine. Un beau saladier au total. Dans tous les cas, il va falloir me résoudre: au début il faut accueillir les vers avec une poignée d'épluchures maximum, que les vers s'habituent à leur nouvel environnement petit à petit. Autrement, ils vont bouder les apports de végétaux qui finiront par fermenter.

Alors j'ai reçu les bacs, sans carton de protection. Le colis se composait de :

4 bacs

4 pieds

le réceptacle à jus

un robinet

un socle

un sac de vers

un sac de fibre de  coco

un matelas d'humidification

un sac de matière sèche sous forme de fibres.

Pour la mise en route, j'ai bêtement suivi le guide et lu le manuel : Quelques pages de conseils pour éviter les écueils les plus fréquents : http://www.verslaterre.fr/pg-121-mn-1-ssmn-19-sssmn-33-titre-en_savoir_plus.html#montage.

Chez moi ça donne cela :

Et pour le moment je l'ai casé dans un placard; mais je verrai où le placer une fois que j'aurai l'habitude de l'utiliser (fréquence d'accès, facilité...) :

Voilà, maintenant, c'est ici, et installé, et le stress retombe : ça ne change strictement rien à notre quotidien.

Après lecture du forum et des guides, rien de bien extraodinaire :

Comme pour un compost il y a les "ligneux" qui apportent les fibres et donc la matière carbonée et les éléments végétaux qui sont généralement plus humides et apportent de l'azote (je suppose).

C'est en équilibrant les apports que l'on obtient un bon compost  : Il ne doit pas être trop humide pour éviter les bactéries anaérobies qui se développent lors de décomposition faible en oxygène. Ce sont elles qui causent les odeurs désagréables.

A ce jour, rien à signaler.... A suivre....