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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 17:06

Et oui, après plusieurs années d'expériences (enfin pas tant que cela non plus), j'en arrive à une conclusion toute bête : faire simple. 

 

Au début, je stressais, je craignais pour l'hygiène, pour la survie des micro-organismes dont je me sentais redevable, compte tenu du service rendu.... 

Force est de constater, qu'une fois la logique de l'équilibre déchets humides/ dechets carbonnés, ainsi que celui de la circulation de l'air, et de la température dans le LC, rien ne peut vraiment faire du tord. 

Ma Belle Mère dont je vous ai déjà parlé, ne fait rien que le remplir de tout ce qui passe dans la cuisine : ça par ! Et elle a un stock de vers à ouvrir un commerce ! 

Donc faisons chacun comme nous pouvons. Le principal est d'essayer. Pour les innovations, mieux vaut commencer par petites touches, histoire de valider que les vers acceptent de participer. 

La Nature est bien faite, elle saura digérer ce qui vient de la nature. 

 

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 20:48

ça y est, avec les beaux jours, retour à l'activité au jardin, ou plutôt, dans mon cas, au balcon. 

 

Le lombricomposteur a finalement atterri sur le balcon (après un hiver à portée de main), et de toute évidence, s'y plait. Le thé de compost s'accumule comme le terreau. 

Première récolte précipitée, puisqu'il y avait tout le compost de l"hiver a retiré. ça a été l'occasion de pratiqué un peu cette tâche que je ne maîtrise pas du tout : de toute évidence, ils ne sont pas motivés pour changer de bac sur demande, quel que soit le raffinnement des épluchures servies ... alors comment procéder pour ne pas devoir transporter les vers un à un ? 

Cette fois, j'ai étalé un vieux sac de terreau découpé pour qu'il fasse un seul rectangle posé à même le sol. 

J'y ai étalé le compost en une couche assez fine. Effectivement, sous les rayons du soleil, les vers cherchent refuge en profondeur ou bien dans les mini mottes à proximité. Du coup, en retirant au fur et à mesure, l'espace disponible se réduit, et on tombe sur de vrais pépites, desquelles plusieurs vers sont délogés  en même temps.

Je procéde avec mes fausses cartes de crédit échantillon récupérées ici et là. ça laisse toujours mon entourage sceptique, mais c'est très efficace. J'étale une petite partie de compost à la fois : S'il y a des vers, ils laissent des stries derrière eux. Imparable. Bien sûr, il faut veiller à ne pas presser trop fort, contre la paroi dure sur laquelle on s'appuie, autrement on découpe plutôt qu'on ne glisse.

Finalement je crois avoir trouvé une technique confortable. A peaufiner, bien sûr, mais plutôt bien pour une reprise.

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 14:34

Les coquilles d'oeufs m'ennuient prodigieusement.

Depuis toujours, je ne sais pas comment les intégrer, commes les photos de mon compost le montrent.

En générale, il ne reste que les coquilles à un compost mature, ce  que je ne sais pas interpréter positiviement... 

Donc suite à la lecture de la Bible, voici la réponse : 

 

Pourquoi mettre des coquilles d'oeufs  dans le lombricomposteur ? 

  • elles limitent l'acidité
  • elles fournissent du calcium, nécessaire à la survie des vers. 

 

J'ai par ailleurs fait plusieurs essais comparatifs, avant de trouver un fonctionnement qui me convienne. 

D'abord, à mon avis, il est beaucoup plus simple de broyer les coquilles une fois qu'elles sont sèches. Elles sont plus friables. Donc après utilisation, je les mets de coté quelques jours.  Elles sont d'abord boyées manuellement et grossièrement. 

Ensuite, elles sont stockées dans un pot de confiture recyclé , pour être broyées plus finement au fur et à mesure.

 

coquille-equipement.JPG

 

 

Quand on secoue le pot, les morceaux les plus fins tombent au fond, donc avec une cuillère, je prends la couche du haut pour la piler. Mon pilon est en bois d'olivier, mais chacun ses outils fétiches. 

Voici les différents niveaux obtenus suite à un broyage manuel. 

 

coquilles.JPG

 

Si le résultat espéré est une poudre que les vers peuvent ingérée, il faut moudre plus finement que si l'objectif est seulement de lutter contre l'acidité du lombricomposteur... 

 

La juste dose d'efforts....

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 14:23

ça parait évident quand on y pense.... si jamais on y pense !! :)

 

collecte de déchet lombricomposteur

collecte de déchet lombricomposteur

 

puis direct dans le lombricomposteur ^^

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 13:23

Et voici les réponses (mais postez les votres, vous pouvez en identitifier que je n'ai pas vu)

 cocon eisenia lombricomposteur

et la suivante :

 

cocon lombric lombricomposteur

 

Félicitations à ceux qui les ont identifiés !!! 

 

La suite viendra prochainement ;)

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 17:57

Chouette, Belle Maman a été ravie de son Lombricomposteur... avec une  hésitation face à la taille du Worm Cafe vs la version Mini qu'elle voit toujours trôner dans la cuisine  .

 

Le Worm Café a reçu l'équivalent d'un bac et demi de compost et lombrics, soit je pense entre 500g et 1 kg.  Il faut espèrer qu'il trouvera son rythme facilement.

 

Note to self :

 

Conseiller aux distributeurs un condtitionnement carton type "Paquet Cadeau" pour faciliter l'emballage du lombricomposteur offert en surprise...

 

Vu la forme qu'il a et tous les rebords, j'ai du utiliser un équivalent bois délirant pour l'emballer  ...

Bien choisi, ce type d'emballage fournirait par ailleurs  une réserve de matière carbonée pour le débutant qui reçoit par surprise le Lombricomposteur... car il faut assurer : 30% de matière séche (brune)... Là, en l'occurence nous n'en avions pas suffisamment sous la main, même si ce point est sans doute déjà résolu depuis.

 

Joyeuses fêtes à tous

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 15:51

Aïe..; je crois avoir un peu trop tardé à bricoler l'abri anti-gel....

 

Quelques signes démontrent que mon amoureux a pris les choses en main pour éviter que la trêve hivernale demandée pour nos colocataires de la cuisine ne se prolonge de trop.... Copeaux de bois, multiples thermomètres pour les relevés de températures (intérieurs, extérieurs, en hauteur, au sol), bombe de mousse polyurethane pour stopper les courants d'air.... L'argumentaire basé sur la température à 15°C ne tiendra plus trop longtemps.....

 

En ce moment, il y a trois aspects à prendre en compte :

  1. Déplacement de mon Lombricomposteur vers l'extérieur en période hivernale
  2. Transfert d'une partie des vers vers un autre lombricomposteur prévu en cadeau de noël  (un Worm Café, beaucoup plus spacieux, ça s'embourgeoise sévère dans le LC )
  3. Stockage du compost et du thé jusqu'au printemps, puisque la cuisine semble offrir des conditions idéales de travail..... pour les lombrics s'entend  ^^

 

Donc réfléchissons un peu, ..... nous aurons 250g de vers qui partent vers le Worm Café, ça veut dire :

=> potentielle chute de productivité du Lombricomposteur à cause de la moindre densité de vers

=> potentielle fermentation liée à une transformation plus lente par des vers moins nombreux

=> montée en température dans le Mini Worm

=> peut solutionner les quelques degrés manquants pour arriver à la limite des 15°C .... Bah oui, si les vers partent, il faut que les restants se reproduisent fissa pour que le lombricomposteur garde son rythme de croisière...

 

Ceci dit : soyons honnête : Il y a peu de chances que ce soit le cas.

 

D'un autre coté, force est de constater que deux bacs sont actuellement pleins de compost mature. Or, en plein hiver, il est déconseillé de donner de l'engrais aux plantes extérieures.  Elles doivent se renforcer au niveau des racines pour préparer la montée de sève du printemps.

=> il faut stocker compost et thé jusqu'au printemps

=> moins de vers + température plus basse = contrôle de la production ET de thé ET de compost.

 

Voilà une porte ouverte aux négociations qui devrait satisfaire tout le monde...

 

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 13:17

Chuuuuut .... ne le dites à personne : 

 

depuis le début des "travaux" pour isoler le LC sur le balcon, le lombricomposteur est revenu dans la cuisine... et j'avoue que c'est quand même bien pratique : dès qu'il y a quelque chose à jeter aux vers, je soulève et zou dans le lombricomposteur, donc pas de stockage en bac intermédiaire ni nettoyage de ce même bac....  

 

En plus, le retour dans la cuisine leur a été bénéfique : il y a eu un baby boom quia éclos il y a peu, c'est trop drôle.

 

Par ailleurs,  c'est vrai qu'ils bossent plus quand ça caille pas trop. Il y a plus de thé, et les étages acumulés ces derniers temps ont été transformés plus rapidement, impliquant le besoin de rajouter de la manière pour garder les chemins d'accès entre bacs.

 

Bon je vais voir combien de temps l'excuse du pinçon au doigt va pouvoir durer, peut-être que d'ici là nous n'y penserons plus et j'utiliserai l'abris pour l'hivernage des plantes. ^^

 

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 09:00

ça fait pourtant pas mal de temps, et je n'ai toujours pas eu une idée qui me semble vraiment vraiment parfaite....

Prenons pour postulat de base un constat évoqué par Foxlolo sur un forum : 

 

"En dessous de 0 il y a risque.
La température idéale est 20-25°C.
De 10 à 15°C, leur fonctionnement est ralenti.
En dessous de 5°C, ils hibernent. ils sont léthargiques.
Il ne faut pas que le cœur du lombricomposteur ne gèle."

 

Donc idéalement il faut trouver une solution permettant de conserver une température enre 13 et 25°C, y compris en hiver, même par les pires gelées. 

Autre contrainte, il est bien sur inacceptable de consommer davantage d'éléctricité, sinon la démarche perd de son sens. C'est pour limiter la pollution (incinération, transport des déchets, limiter les emballages) qu'on se démène. Pas la peine de griller du charbon ou du nucléaire pour faire fonctionner le LC, sinon, ça annule les aspects positifs.

Je pensais faire une boite composée de planches en bois de récup', recouverte de polystyrène, et dans laquelle l'espace avec le Lombricomposteur serait comblé de plastique à bulles. Il parait que c'est l'air qui isole, donc en augmentant les couches, la baisse de température est ralentie, car chaque couche doit se réchauffer/refroidir l'une après l'autre. 

Ceci établit, l'ergonomie du projet ne me satisfait absolument pas, puisqu'en pratique, il faudrait ouvrir la porte sortir le LC de son emplacement (donc mouvement selon 1 axe avant arrière) mais aussi pouvoir soulever le couvercle et soulever les différents bacs pour mélanger (donc mouvement selon un axe haut bas).... sauf à ajouter des charnières, peut être ?

Par ailleurs, un génie du bricolage particulièrement curieux des problèmatiques énergétiques m'a signalé que, chez moi,  

  • la baie vitrée transfert de la chaleur vers le balcon où logent les vers. 
  • En plus, comble des prouesses architecturales des années 70, ce balcon est chauffé  par le sol  à 15°C en hiver (comme tout l'immeuble). Oui je partage vos sarcasmes, mais jusque là ça me servait de jardin d'hiver pour aider les fraises et les géraniums à passer l'hiver. 
  • Par ailleurs les murs proches de la baie vitrée et du sol ont, donc, eux aussi une certaine inertie. L'idée serait donc de profiter de ces ponts thermiques pour tenir au chaud le LC... 

 

J'ai également vu ceci en surfant à la recherche d'inspiration: Autre idée, mais c'est finalement très proche.

 

Les puristes et les techniciens pardonneront (et mieux) repréciseront avec moultes termes techniques et précisions physiques les idées évoquées ici à la grosse louche sur des bases scientifiques de comptoirs... mais il faut bien commencer quelque part. 

 

Je vais continuer à murir mon projet. En attendant, les vers sont en vacances au chaud dans la cuisine. Pas sûr qu'ils apprécient cet exotisme temporaire,mais bon, ça me permet de gagner du temps. Et, non, ils n'y resteront pas, tout comme le polystyrène et les planches en bois, le papier bulle....

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 13:49

 

Un corps inerte a été repéré a proximité du lombricomposteur. Bones s'est déclarée incompétente pour ce cas, mais le NCIS*  a mené l'enquête.

lombric lombricomposteur eisenia

 

La victime a été retrouvée par 5°C ce jour à 9h51.

La victime est localisée proche de l'emplacement de la dépose du couvercle lors de la visite quotidienne, lieu et moment présumé de l'évasion.

Son corps a été retrouvé à  3cm avec + ou - 10% de marge d'erreur du lieu d'évasion. 

L'autopsie a confirmé la mort progressive de la victime. Son désséchement corporel avancé indique une mort très longue et inévitable dans un environnement hostile à savoir froid et sec.  

La faible distance parcourue indique une gêne à se mouvoir dans un environnement dépourvu d'humidité suffisante, ce qui rend infranchissable la rugosité du carrelage.

 

Conclusion : RIP le fuyard...

 

.... Et si je veux qu'il reste quelque vers d'ici le printemps, je file bricoler pour assembler les bouts d'isolants (polystyrène, papier bulle) récupérer ici et là,mais surtout aux encombrants. Dans tous les cas, les pots de fleurs en ont besoin aussi. 

 

*Nation Colocataires Inverterbrés Serviables

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  • : A la découverte du lombricomposteur
  • : Les débuts en colocation d'une citadine et de ses quelques 250g de vers de compost.....
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